André Barbon et Denis Duvernay, respectivement Directeur et Président de TERACTEM ont présenté les grandes lignes du projet dans le Dauphiné Libéré du 13 mai 2021. Extraits :

« Depuis le 19 avril et jusqu’en septembre 2021, le programme est la démolition et le désamiantage d’une partie du site. La démolition de la partie annexe de l’ancienne maternité est déjà pleinement engagée, avec une purge de tout ce qui a été construit en termes de cloisonnements intérieurs depuis les années 60. La réhabilitation du couvent, pour le compte du Département qui offrira une remise à l’identique de la façade extérieure, fait également partie intégrante des premiers travaux ».

« Parler de 2023, en précisant le mois de septembre, correspond pleinement à la première phase de travaux pour Teractem sur le site Andrevetan. D’ici à deux ans et demi, l’ambition affichée par la société est de transférer le Pôle médico-social situé au 65 faubourg Saint-Bernard à La Roche dans des locaux neufs à l’intérieur de l’ancien couvent. Par ailleurs, des logements permettront l’accueil de personnes en difficultés, nous pensons en ce sens et entre autres à des mères avec enfants en situation délicate. L’objectif pour ces personnes est de pouvoir vivre dans des conditions humaines décentes. De plus, nous voulons accueillir et loger des internes en dernière année de médecine travaillant dans une zone géographique assez proche de la commune, au Change ou au Chal par exemple, avec l’espoir pour ces professionnels de la santé d’une implantation locale durable dans l’exercice de leur futur métier de médecin ».


« (…) nous nous devons, et cela est parfaitement compréhensible, de conserver le côté historique et patrimonial de la cité médiévale. Pour ce faire, nous avons sollicité l’expertise d’un architecte spécialisé dans la réalisation de projets historiques. Nous travaillons de surcroît en collaboration et sous la surveillance des architectes des
Bâtiments de France ».

« Avec une volonté sans faille, Teractem veut, au travers de cette opération, protéger et sauver ce patrimoine de La Roche-sur-Foron afin d’éviter de se retrouver avec une friche. L’investissement du conseil départemental est à la mesure des capacités financières qui permettront d’entretenir et de pérenniser dans le temps ce patrimoine historique, si précieux pour les Rochois, et datant des XVe, XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles ».